Haendel

Haendel

Vous écoutez actuellement un extrait du Messie de Haendel .


Georg Friedrich Haendel (ou Händel, d’après la forme allemande de son nom), est né à Halle en Allemagne le 23 février 1685. Si son père est chirurgien et n’a aucune éducation musicale, le petit Georg Friedrich semble très tôt attiré par la musique, et dès son dixième anniversaire, il commence à prendre des leçons auprès du célèbre organiste et compositeur de la ville, Friedrich Wilhem Zachow. Un an plus tard, il impressionne déjà Frédéric III à la cour de Berlin.
Mais à la mort de son père, le jeune homme s’oriente vers des études juridiques, comme celui-ci le désirait, à l’université de Halle. Haendel n’oublie pourtant pas la musique et devient en parallèle organiste à l’église de Halle. Il s’affirme alors comme un artiste accompli dans tous les domaines musicaux. En 1704, son amour pour la musique l’amène à Hambourg, capitale de l’opéra allemand, où est jouée sa « Passion selon Saint Jean », très appréciée malgré quelques erreurs de jeunesse. Haendel vit alors de cours particuliers et d’un poste de claveciniste à l’opéra. C’est là qu’il rencontre le compositeur et théoricien Mattheson. Il connaît dès l’année suivante un grand succès avec son premier opéra, « Almira », malheureusement suivi de deux échecs .
L’opéra reste son genre musical de prédilection, et le compositeur choisit donc de partir pour l’Italie, pays d’origine du genre . Il y fait la connaissance des deux célèbres compositeurs Alessandro et Domenico Scarlatti. Sa réputation grandissante lui permet d’être invité à Florence en 1707, à Naples en 1708, et de s’installer à Rome ensuite, où il compose divers opéras, cantates profanes et oratorios. Parmi ces œuvres, on retient l’oratorio « La résurrection » donné dans la capitale italienne en 1708, et l’opéra « Agrippina », représenté à Venise l’année suivante, et dont l’incroyable succès marque également la fin de son séjour. Haendel devient alors maître de chapelle à la cour de Hanovre en 1710, mais commence par profiter d’un congé d’un an pour rejoindre Londres.
Rapidement, il triomphe dans la capitale grâce à son opéra italien « Rinaldo », le premier du genre représenté en Angleterre. Nous sommes en 1711, un an avant que le musicien s’installe définitivement dans la ville du grand Purcell.
. Il y compose quelques œuvres sacrées, dont le célèbre « Te deum d’Utrecht » en 1713, avant d’être nommé précepteur des enfants du roi Georges Ier, tout récemment couronné. C ‘est pour lui qu’il compose « Water Music », en 1717.

A partir de cette même année, il se consacre surtout à l’Opéra de Haymarket, pour lequel il compose « Il pastor fido ». Le lieu ferme quelques temps plus tard, et Haendel s’installe chez le futur duc de Chandos, pour qui il compose onze « Anthems Chandos » jusqu’en 1720. Un an plus tôt, la Royal Academy of Music, fondée pour promouvoir l’opéra, fait de Haendel son Directeur musical. Mais elle est dissoute en 1728, et Haendel décide de la remplacer l’année suivante, sans succès.
Ces quelques années passées à la Royal Academy lui permettent cependant d’ajouter de grands opéras à son œuvre, tels que « Radamisto », « Jules César », « Tamerlan » et Rodelinda ». Il ne se décourage pas et monte, en 1734, sa propre troupe. Cette année-là, il commence à donner ses célèbres « Concertos pour orgue », et en 1735, il compose deux grands opéras : « Ariodante » et « Alcina ». En plein succès, une attaque de paralysie oblige le compositeur, qui a pris la nationalité anglaise depuis 1726, à partir en cure à Aix la Chapelle. Il est rapidement remis sur pieds et peut continuer à produire en grande quantité. Ainsi, en 1739, il compose les oratorios « Saül » et « Israël en Egypte », ainsi que douze « Concertos pour instruments à cordes ».
En 1741, il cesse, avec « Deidamia », d’écrire des opéras, ses derniers étant de vrais échecs. L’année suivante, il écrit en moins d’un mois le chef-d’œuvre « le Messie », son oratorio le plus célèbre . Puis il présente une autre œuvre triomphale, « Samson », suivie en 1747 par l’oratorio « Judas Maccabée », et en 1749 par « Salomon » et « Musique pour feux d’artifices royaux ».
Il est pratiquement aveugle lorsqu’il compose sa dernière œuvre, « Jephta », en 1751, c’est pourquoi il se fait opérer de la cataracte un an plus tard. Malheureusement, l’opération se passe mal, et Haendel devient complètement aveugle. Il meurt le 14 avril 1759 à Londres, et se fait inhumer à l’abbaye de Westminster devant trois mille admirateurs.

Télécharger ici des partitions de ce conpositeur

Retour à la page biographie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *