Georges Bizet

Georges Bizet

Vous écoutez en ce moment un extrait des pêcheurs de perles .

GEORGES BIZET

Georges Bizet est né le 25 octobre 1838 à Paris, de son vrai nom Alexandre César Léopold.

En 1837, son père, Adolphe-Armand Bizet, d’abord installé comme perruquier puis coiffeur, était professeur de chant. Il composa également quelques musiques.

Sa mère, Aimée Delsarte, originaire de Cambrai, est pianiste. C’est avec elle qu’il apprend la musique et ses premiers rudiments de piano.

Son oncle est un célèbre professeur de chant à Paris, spécialiste de Gluck et d’un classicisme quelque peu vieillissant.

En 1848, il est inscrit au conservatoire de la classe de piano de Marmontel et prend des cours privés avec Pierre Zimmermann, son prédécesseur. Six mois plus tard, il obtient le 1er prix de solfège, en 1851 un second prix de piano et en 1852 un 1er prix. C’est un pianiste brillant et un lecteur à vue exceptionnel.

En 1852, il entre dans la classe d’orgue de Benoit et en 1853, dans la classe de composition de Fromental Halévy. Il reçoit les conseils de Gounod, qu’il a probablement connu grâce à Zimmermann.

En 1854, il obtient un second prix d’orgue et de fugue et un 1er prix en 1855.

1854 : Nocturne pour piano – Grands valse de condert
1855 : Symphonie en ut
1856 : Opérette « le Dr Miracle »
1857 : Cantate « Clovis et Clothilde » – 1er prix de Rome – 3 années à la Villa Médicis

En 1860, il reçoit une commande de l’opéra comique de Paris. Il écrit puis détruit « la Guzla de l’émir » et laisse inachevé un « Ivan le terrible ».
En 1863, il crée pour le théâtre lyrique « les Pêcheurs de perle », qui obtient une critique de Berlioz. Il fait divers transcriptions pour piano d’œuvres lyriques à la mode pour des éditeurs tels que Choudens et Heugel. En 1866, il publie chez Heugel « la Chasse fantastique ». La même année, pour le même théâtre, il compose l’opéra « la jolie fille de Perth » d’après un roman de Walter Scott et termine « Noé », un opéra de F.Halévy. C’est aussi cette année-là qu’il épouse Geneviève Halévy.

Avant les évènements de 1870, il esquisse un « Vercingétorix » puis s’engage dans la garde nationale et part pour Libourne. Après l’écrasement du peuple parisien par les troupes du gouvernement Thiers, il rentre à Paris près de son père.
Il compose « Djamileh » pour l’opéra comique et deux versions (piano et orchestre) de « Jeux d’enfants ». Viendront ensuite « Carmen », d’après Mérimée.
De Carvalho lui commande une musique de scène pour « l’Arlésienne » de Daudet.
Le 10 juillet 1870 naît Jacques, son fils.
A peine crée, « l’Arlésienne » est retirée de l’affiche après 20 représentations en octobre 1872. Bizet retravaille aussitôt cette musique et, en novembre 1872, la suite est un succés.
Dans la foulée, il compose « Patrie », autre succès immédiat. Il s’installe à Bougival en 1875. Il commence à écrire « le Cid » et termine l’orchestration de « Carmen ».

Il décède d’une crise cardiaque dans la nuit du 2 au 3 juin 1875.

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